HIROSHIGE.
Estampe japonaise de 1920 environ.
L'image montre le quartier des plaisirs de Shin Yoshiwara, situé dans l’arrondissement d'Asakusa à proximité du temple de Kinryūzan, qui avait remplacé le précédent Yoshiwara de Nihonbashi. Celui-ci, situé à proximité du palais du shogun, avait été détruit lors du grand incendie de Meireki de 1657. À son tour, Shin Yoshiwara (« nouveau Yoshiwara ») est détruit par un séisme en 1855. Sa reconstruction se termine en 1857, année de publication de l’estampe, nouvel exemple du caractère informatif contemporain de plusieurs des planches de la série. La prostitution est contrôlée par le gouvernement, non pas tant pour une question de moralité que pour des raisons de santé publique et afin de lever des impôts.
L'heure matinale, moment de calme après l'agitation de la nuit, est suggérée par le bleu de la partie inférieure du ciel, en opposition à la partie supérieure en noir. La rue et les maisons sont dans les ténèbres et les cerisiers en fleurs sont gris pâle au lieu du rose qu’ils auraient montré pendant la journée. Néanmoins, les personnages éclairés par la lampe sont présentés en couleur, ce qui entraîne un fort contraste avec l’obscurité environnante. Hiroshige a peut-être présenté ce dessin et ce titre à la suite du suicide de deux courtisanes et de leurs amants à l'aube du dix-neuvième jour du quatrième mois de 1857.
Belle estampe de 1920 environ, d'après Hiroshige et sa série "les 100 vues de Edo".
Cette série d'estampes, réalisée entre 1856 et 1858 est l'une des séries majeures de l’œuvre de Hiroshige.
L'estampe que nous vendons date de 1920 environ, elle a été produite de la même façon que les estampes originales XIXe : Techniques d'impressions identiques (gravures de plusieurs bois), tailles identiques et couleurs assez fidèles.
Très bon état, malgré quelques très rares petites traces dues à l'âge de l'estampe.
Notez les trous dans la marge, dus aux fils utilisés pour la reliure.
Merci de bien regarder les photos.